DTMA

On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. 
Non. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ces blessures de bandages, et la douleur diminue... mais elle ne disparaît jamais. 

La DTMA peut être imagée de cette façon. Imaginez, que vous ayez subi un traumatisme et que ce traumatisme ait eu pour conséquence de vous enfermer en prison avec l’objet de votre souffrance. Vous êtes là, dans votre cellule et vous souhaiteriez en sortir. Et que vous faut-il pour sortir de cette cellule ? La clé ! Et une fois la clé trouvée, ce que propose la DTMA, la porte s’ouvrira instantanément et ce que vous ayez été enfermé depuis quelques semaines ou depuis plusieurs décénnies.
La DTMA, désensibilisation des traumatismes par des mouvements alternatifs, s'inspire fortement de l’EMDR dont le terme est unique réservé aux professionnels du domaine médical. 
Il est à noter que l'EMDR a fait l’objet de nombreuses études scientifiques internationales. Elle est reconnue dans le traitement du trouble de stress post traumatique par l’OMS (2013), l’INSERM (2004 et 2015) ainsi que par la Haute Autorité de la Santé (2007). 
A l'instar de l'EMDR, la DTMA permet de se libérer des conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d’expériences de vie traumatisantes, perturbantes ; que cette expérience de vie traumatisante soit un accident, un deuil, une rupture douloureuse, une agression, une maltraitance psychologique ou tout autre évènement dépassant les capacités d’une personne à y faire face.
L’empreinte de l’événement douloureux s’inscrit dans la mémoire et ne cesse d’être ravivée par des sons, images, odeurs ou sensations qui n’ont parfois aucun lien conscient ou logique avec le choc subi. Elle empêche la personne touchée de se détacher de la situation négative dans laquelle elle s'est retrouvée figée.

Après un traumatisme, l’activité cérébrale peut donc se voir modifiée. Les structures du cerveau servant à encoder les souvenirs ayant été impactées vont altérer le rapport des personnes ayant subi des traumatismes à la peur.
Lorsqu’un traumatisme survient, le cerveau n’arrive pas à traiter l’évènement dans tous ses aspects. Il reste fragmenté dans la mémoire et susceptible d’être réactivé par n’importe quel fragment rencontré au quotidien. Il est à la l’origine des troubles qui s’ensuivent dont les troubles de stress post-traumatique. Il s’agit d’une souffrance morale et de complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Les manifestations d'un traumatisme peuvent être :
    - des images, des pensées, des cauchemars qui s’imposent de manière répétitive, involontaire et douloureuse ;
   - un état d’angoisse, de stress, d’hypervigilance qui peut survenir spontanément, suite à un stimulus (son, lieu, odeur…) ou encore lorsque la vigilance est moindre (phase d’endormissement) ;
   - d’ordre émotionnelles (peur, culpabilité, tristesse, …), physiques ( sueurs, pâleur, tachycardie, raidissement, …), comportementales (réactions de sursaut, irritabilité, troubles du sommeil, difficultés de concentration, …).
L’objectif de la DTMA est de désactiver l’émotion négative liée au souvenir ainsi que la perception négative conséquente du traumatisme que la personne a d'elle-même, pour ensuite la remplacer par une perception positive. Ainsi, vous pourrez enfin sortir de votre cellule.